L’empathie est un phénomène rendu par l’expression « se mettre à la place de l’autre »
Pour le psychologue Baron-Cohen les hommes tendent à être “systématiseurs” et les femmes sont plus “empathiques” et plus capable de comprendre les émotions des autres plus tôt que les garçons. empathie… emphatie…
La séparation n’est pas absolue, car ce n’est qu’une tendance générale.
La plupart des êtres humains, dès l’enfance sont doués d’empathie, notamment face à la douleur physique ou morale éprouvée par autrui. C’est un élément de l’intelligence sociale et l’un des fondements de la vie en société.
Les personnes souffrant d’autisme ou d’une variante moins grave (Asperger), ont beaucoup de mal à comprendre la manière dont les autres gens pensent, ressentent et se comportent, alors que la compréhension des systèmes leur est plus facile.
Même chez les personnes montrant des difficultés d’apprentissage, cette tendance peut s’exprimer sous la forme d’un “intérêt particulier” pour un domaine, statistiques sportives par exemple, tandis que dans d’autres cas un talent exceptionnel au maths ou à la science peut se manifester.
L’apport de Baron-Cohen
Baron-Cohen affirme que l’autisme comporte à divers degrés un retard dans le développement de l’esprit, créant une forme extrême de « cerveau masculin », qui entraîne une différenciation psychologiques entre les sexes en termes d’empathie et de systématisation.
Selon lui, cela pourrait aussi expliquer pourquoi l’autisme et ses variantes sont d’avantage présents chez les garçons.
Empathie – Autisme (et ses variantes) : une relation complexe
Ce sont des personnes (principalement des hommes) qui parlent au travail que pour des motifs professionnels. Ils peuvent répondre à une question mais seulement avec les informations pertinentes et ne posent pas de questions en retour parce qu’ils ne considèrent pas spontanément ce que les autres pensent. Ce sont des personnes qui ne voient pas l’intérêt du bavardage. Ils n’ont pas de problèmes à tenir une discussion (notez, pas un bavardage) sur un sujet précis afin d’établir la vérité en la matière.
Sous l’angle de la systématisation
Ce sont des personnes qui, de prime abord, pensent à résoudre les problèmes par eux-mêmes, en cherchant seuls la solution. Ils ne s’arrêtent pas un instant à considérer la connaissance qu’une autre personne pourrait en avoir: fixation sur les détails, fascination pour les informations répétitives et structurées parce qu’ils adorent prévoir et contrôler le monde autour d’eux.
Aller plus loin : les secrets de l’empathie
Les autres pistes de l’autisme
Les théories alternatives suggèrent que le cerveau des autistes pourrait avoir du mal à comprendre “l’image globale”.
On dispose maintenant de preuves que ces difficultés ne sont pas causées par les mêmes choses, l’image globale est probablement plus complexe que la simple systématisation.
Sources web : Wikipedia, Inforautisme, France tv info
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